Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 19:09




Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:53



"Francis Périllat - directeur de la scène du TDA - qui signe sa première mise en scène à Rouen, conçoit sa régie sur le graphisme, il l'écrit dans l'espace. Il écrit ce que vivent ces personnages de mythe et de rêve en laissant voir ce qu'ils sont. Avec des signes discrets, des gestes à peine ébauchés que les comédiens-chanteurs, bien dirigés jouent avec l'acuité venue de la plus belle connivence. Périllat dessine ses personnages. Il les cerne au plus près. Elsa est constemment en rêve au premier acte, éveillée au second, déchirée au troisième. Le Roi reste un juge : impartial ?  Lohengrin est un homme d'un autre monde, distant - confiant. Et les "traîtres" ortrude et Frédéric se déchirent : tout cela est dit sur scène, dessiné dans l'espace, sans qu'à aucun moment Périllat n'ait tiré Wagner à lui. Il a poussé loin l'analyse du texte et de la partition, jusqu'à amplifier les crescendo de l'orchestre par des montées de lumière - qui pourraient (du reste) être poussés plus haut."

"Dégraissée, la partition redevient ce fleuve profond, venu du néant pour créer l'émotion la plus pure, celle qu'on n'explique  plus. Et qu'on oublie jamais."


                                                                               Roger Balavoine
Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:37



"Quant à la mise en scène, elle est confiée à francis Périllat qui signe ainsi à Rouen sa première grande réalisation et son premier Wagner. 
Ce qui convenons-en avec lui, n'est pas une mince affaire.
La dernière production rouennaise de Lohengrin avait été présentée déjà plusieurs fois, et Périllat a voulu, dans celle qu'il signe cette fois, donner de l'ouvrage une conception très personnelle.
...
Il s'est attaché à donner à ce Lohengrin une visualisation très rigoureuse se référant surtout aux projections et aux techniques nouvelles d'éclairage. Pour cela il a trouvé, en Henri Ferriès, un collaborateur essentiel dont la science des lumières est déterminante dans ce spectacle.
Ainsi sur un plateau que meublent, seuls, des éléments avec lesquels jouent les ombres et les lumières et qui trouvent dans d'immenses projections un support symbolique, vont s'affronter l'humanité, sensible et vulnérable, que Francis Périllat voit en Elsa de Brabant et la mystique pure et rigoureuse que personnifie Lohengrin.
De cette rencontre sublime est née une oeuvre superbe et fascinante dont la reprise à Rouen devrait être un des grands évènements de la saison."

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:21


"Pour Francis Périllat qui a travaillé sur la partition, Lohengrin est "une pièce troublante".
Lohengrin, c'est l'homme à la recherche de son bonheur et cette humanité est personnalisée par Elsa qui espère"autre chose"... 
  - Comment illustrer cette optique ?
  - "Il n'y a rien de réaliste dans la mise en scène".
C'est ainsi que Lohengrin a une épée de verre et qu'il apparaît dans une auréole de lumière et que nul (sauf elsa) ne peut l'approcher. "J'ai voulu jouer dans l'espace", dit Périllat qui rend hommage au grand travail réalisé par Henri Ferriès, maître luminariste..."

                                                                                                       R.B.

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:15



Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:12






Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 18:07








Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 17:35

Au bord de l'Escaut, le Roi Henri tient sa cour de justice. Le Heraut d'armes demande aux nobles de prêter serment de fidélité au souverain. Le Roi s'étonne des discordes qui règnent au pays de Brabant. Il interroge à ce sujet Frédéric de Telramund ; ce dernier, en suite de la disparition mystérieuse du jeune prince Godefroi, frère d'Elsa, revendique ses droits et ceux de sa femme Ortrude à l'héritage du Brabant, en accusant Elsa de la mort de son frère (c'est en réalité Ortrude, qui, par magie, fit perdre à Godefroi sa forme humaine).


Le Roi décide de faire comparaître Elsa devant son tribunal. Elle répond à peine aux accusations mais décrit la vision qu'elle a eue d'un chevalier venu prendre sa défense. Le Roi ordonne le Jugement de Dieu. Telramund, se présentant en accusateur, défie ceux qui voudraient prendre le parti d'Elsa en combattant contre lui. Personne ne s'avance. Elsa supplie le Très-haut de ne pas l'abandonner. Soudain l'attention de tous est attirée par l'arrivée d'un mystérieux chevalier. Il se présente comme défenseur d'Elsa et la prie, lorsqu'il aura victorieusement combattu pour elle, de consentir à devenir son épouse, insistant cependant sur le fait qu'elle ne devra jamais chercher à connaître ni son origine, ni son nom.


Lohengrin défie alors Frédéric et l'étend à terre à sa merci ; mais il lui fait grâce de la vie. Frédéric et Ortrude se retirent, tandis qu'Elsa et l'assistance saluent le vainqueur.


                                                         *


Il fait nuit dans le burg d'Anvers. Frédéric et Ortrude complotent. Frédéric voudrait fuir, mais Ortrude songe à semer le doute dans le coeur d'Elsa ; Frédéric s'engage à la seconder dans ses ténébreux desseins. Paraît Elsa. Elle rêve à son bonheur. Ortrude réussit à l'apitoyer sur son sort et profite à point nommé d'insinuer que le mystérieux époux d'Elsa pourrait bien un jour, si elle n'y prend garde, s'en retourner comme il est venu. Elsa repousse cette pensée, mais l'idée d'Ortrude a cependant pénétré dans son coeur.


Le jour se lève. Le Heraut proclame la déchéance de Telramund et son bannissement de l'empire. L'époux d'Elsa est nommé Protecteur du Brabant. Des nobles murmurent. Frédéric s'approche d'eux pour encourager leur révolte.


Le cortège nuptial d'Elsa s'avance. Ortrude revendique la préséance. Elle accuse même l'inconnu d'imposture. L'arrivée du Roi met fin au scandale. Frédéric, à son tour, prétend que la confiance genérale a été surprise, il demande de connaître au moins le nom de son vainqueur. Lohengrin refuse. La foi d'Elsa est ébranlée. Frédéric s'approche à la dérobée, l'avertissant qu'il viendra chez elle pour être prêt à lui porter secours. Lohengrin chasse Telramund.


                                                       *


Le cortège accompagne les époux dans la chambre nuptiale, puis se retire. L'inquiétude d'Elsa ne tarde pas à se manifester. Obsédée par l'idée que lui ont suggérée Ortrude et Frédéric, elle pose bientôt à Lohengrin la fatale question.

Presque aussitôt, Frédéric et des nobles brabançons révoltés font irruption, l'épée à la main. Se saisissant de l'arme qu'Elsa lui tend rapidement, Lohengrin étend Frédéric mort à ses pieds. Puis il ordonne aux compagnons du traître de porter le corps de Telramund au tribunal du Roi. Là, il se justifiera et dira son nom.

A nouveau sur les bords de l'Escaut, nobles et vassaux se rassemblent. Le Roi arrive. On apporte le cadavre de Frédéric. Elsa suit, pâle et défaite. Lohengrin apparaît alors. tristement, il se déclare forcé de repartir ; il fit la félonie de Frédéric, puis reproche à Elsa d'avoir manqué à la promesse faite. Elle va maintenant connaître le secret dont tous deux paieront la révélation par la perte de leur bonheur : il n'est autre qu'un des chevaliers du Saint Grââl, fils de Parsifal, son nom est Lohengrin !


L'émotion est à son comble. Elsa défaille. Lohengrin lui fait ses adieux. On voit alors apparaître le jeune Godefroi, délivré des enchantements d'Ortrude. Dans la lumière de la colombe du Saint Grââl, le chevalier disparaît...

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 16:53




Jean-Philippe Holtay



Maquette des Costumes



























Guy Chauvet


                   Lohengrin






















     Carmen Reppel



                      Elsa de Brabant





















    Oskar Hillebrandt



           De Telramund



























         Elisabeth Connell




                     Ortrude

















         Malcolm Smith



                     Le Roi Henri
























            Pierre Le Hemonet




                           Le Heraut
















Partager cet article
Repost0
9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 18:19












PAUL ETHUIN

      Direction Musicale



















FRANCIS PERILLAT


          Présentation Nouvelle
          et Mise en Scène

























  ROGER GAUJOIN


     Maquette de scénographie















Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Francis Périllat-Bottonet
  • : 10/03/1936 - 06/08/2008 Ce blog retrace la carrière d'un homme qui a consacré toute son existence au spectacle lyrique et aux artistes. Sa vie : une passion L'Opéra.
  • Contact

Recherche

Liens